Ce matin, j’ai répondu à un questionnaire proposé par l’ANEGJ (Association Nationale d’Education au Goût des Jeunes). La question suivante m’a interpellée : « En quoi l’éducation au goût se distingue t’elle d’une éducation artistique, musicale, ou autre ? « . Bonne question, voilà un bon sujet de bac blanc !
Albert Jacquard dans « l’héritage de la liberté » explique que ce verbe viendrait du latin educo, educare qui signifie « nourrir, instruire » ou de educo, dont l’infinitif est educere c’est-à-dire « conduire hors de », et en particulier, « conduire hors de soi-même ». Ce qui permis de donner au mot tantôt le sens de « faire éclore », tantôt celui de « élever un enfant ». » L’objectif premier de l’éducation est évidemment de révéler à un petit d’homme sa qualité d’homme, de lui apprendre à participer à la construction de l’humanitude et, pour cela, de l’inciter à devenir son propre créateur, à sortir de lui-même pour devenir un sujet qui choisit son devenir, et non un objet qui subit sa fabrication.«
A la lumière de ces propos, il me semble donc, qu’en matière d’éducation sensorielle comme dans d’autres disciplines, il y a bien 2 personnes en relation, donc un échange, qui permet d’acquérir des repères, des bases et qui cherche ainsi à développer l’autonomie et la curiosité. Le maître et l’élève alternant les rôles…avec plaisir !
La toque de Tom est là pour me le rappeler lors des Ateliers Gourmands : « C’est moi le chef ! «